Transcription
Transcription textuelle
La vidéo est une parmi la série intitulée « Destination JOP », produite par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, qui met en avant ses agents et leur mission dans la préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Odile Roussillot Besnard, directrice adjointe du Travel Demand Management
auprès du coordonnateur national des mobilités pour les Jeux de Paris 2024 à la DGITM
80% des épreuves vont se dérouler en Ile-de-France. On va accueillir plus de 13 millions de spectateurs,
200 000 accrédités sur la période, qui vont se déplacer à la fois sur la route et dans les transports.
On va transporter jusqu’à 500 000 spectateurs par jour dans les transports en commun.
Tout ceci doit être géré évidemment en maintenant l’activité normale, économique du territoire.
Question : Pourquoi une stratégie de gestion de la demande dans les transports ?
Odile Roussillot Besnard, directrice adjointe du Travel Demand Management
auprès du coordonnateur national des mobilités pour les Jeux de Paris 2024 à la DGITM
L’offre étant contrainte, nous allons devoir agir sur la demande pour la faire baisser et permettre justement
de pouvoir emporter la totalité des flux de transport souhaités sur la période.
Question : Quelle forme prend cette gestion de la demande ?
Odile Roussillot Besnard, directrice adjointe du Travel Demand Management
auprès du coordonnateur national des mobilités pour les Jeux de Paris 2024 à la DGITM
On a trois partenaires majeurs qui sont évidemment Ile-de-France Mobilités
la ville de Paris et Paris 2024. On lance une grande campagne de communication, vous pouvez l’apercevoir derrière moi
AnticiperlesJeux qui visent à s’adresser à tous les Franciliens,
en particulier aussi aux professionnels, pour les inciter à modifier leurs comportements de déplacements.
On va leur demander, si possible de diminuer leurs déplacements,
par exemple par du télétravail quand cela est possible.
On peut également demander à décaler ses horaires de déplacement
en dehors des arrivées et des départs des flux de spectateurs. On demande également
si c’est possible de changer d’itinéraire. Et enfin, on peut inciter à changer de mode et
notamment utiliser le vélo, la marche à pied sur la totalité ou pour partie de son parcours.
Question : Et après les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ?
Odile Roussillot Besnard, directrice adjointe du Travel Demand Management
auprès du coordonnateur national des mobilités pour les Jeux de Paris 2024 à la DGITM
En matière d’héritage, après les Jeux, l’idée c’est justement de pouvoir faire perdurer un certain nombre d’actions.
Alors évidemment, la gestion de la demande de transport, donc c’est des choses qui seront
réutilisées naturellement dans la gestion des grands événements ou des travaux importants.
On a aussi, dans le cadre des professionnels, des outils numériques qui sont en cours de développement
pour faciliter les livraisons de marchandises et enfin, pour tout un chacun en tant que Francilien,
on souhaite évidemment que l’usage des modes actifs et des modes doux, qui sont également favorables pour
la santé, tels que le vélo et la marche, puissent être évidemment pérennisés au delà des Jeux.